Les chutes de la Lobé se situent dans la région du sud Cameroun. A environ 293 km de la capitale politique, Yaoundé, et à 7 kilomètres au sud de Kribi. Elles ont la particularité, rare au monde, du fait que ces chutes constituent le point où le fleuve Lobé se jette directement dans l’océan Atlantique.
C’est le lieu d’attraction majeure de Kribi, la ville balnéaire. D’ailleurs, en 2006, les autorités camerounaises avaient envoyé une nouvelle liste comprenant ces chutes, un site qui représente une valeur à la fois culturelle et naturelle, son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco en 2007.
Il s’agit en réalité d’un vaste ensemble de ruisseaux qui s’écoulent en une série de cascades pour former plusieurs chutes, le tout en une image fabuleuse qui attire visiteurs et touristes.
Lire aussi : Cameroun: Kribi, la ville où le tourisme sexuel fait des ravages
Le site est viabilisé depuis de longues années et les visiteurs peuvent s’offrir de choix multiples, allant de la gastronomie aux objets d’art.
Et parce que les chutes de la Lobé peuvent se voir à proximité, les jeunes de la localité mettent des pirogues à la disposition des visiteurs qui aimeraient aller au plus près de ces eaux aux vertus ancestrales.
Les Batanga, les Maabi, les Pygmées et bien d’autres communautés qui peuplent cette zone, reconnaissent les pouvoirs ancestraux de ce site. «Toutes les valeurs naturelles de l’eau sont représentées ici. Nos sirènes sont plus à l’aise dans ces eaux et c’est pourquoi nous conseillons aux visiteurs de toujours se faire accompagner par un fils du village afin d’éviter des désagréments», déclare un Batanga qui ajoute que sur le plan économique, les chutes de la Lobé leur procurent des revenus grâce aux activités commerciales qu’ils y mènent toute l’année.