Tout a commencé le 14 février avec la prise de la cendre. La cendre est ce signe de pénitence que les chrétiens reçoivent sur leurs fronts des mains d’un prêtre, sous la forme d’une croix. Ce rituel témoigne de la brièveté de leur présence sur terre et de leur respect envers leur Dieu créateur.
Ce rite liturgique s’est institutionnalisé au début du VIème siècle et demeure un signe de deuil, de désolation ou de pénitence. Il faut rappeler que la cendre que l’on reçoit dans les paroisses et autres lieux de culte résultent des vestiges des rameaux brûlés, une année auparavant, lors de la fête des rameaux qui se célèbre une semaine avant Pâques.
Les fidèles chrétiens de Yaoundé passeront 40 jours dans la prière, la pénitence et le pardon en guise de leur reconnaissance à l’endroit de Jésus Christ de Nazareth, mort sur la croix pour leur salut.
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A la paroisse Sacré Cœur de Mokolo à Yaoundé II, chaque fidèle chrétien catholique a fait sa mue comme le témoigne cette dame rencontrée à la sortie d’une messe: «Depuis que le Carême a commencé, je m’efforce à communier avec tout mon entourage. J’ai cessé de me quereller avec mes voisins et je partage désormais tout ce que je possède avec tout le monde».
Un septuagénaire dit se consacrer désormais tout son temps à la prière assortie des moments de jeûne qui lui permettent de mieux affermir sa foi.
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A la basilique Marie Reine des apôtres de Yaoundé comme dans toutes les paroisses de la ville, les heures de culte ont connu un certain réaménagement dans la perspective de rapprocher de plus en plus les fidèles chrétiens de leur Dieu.
Le Carême a une durée de 40 jours en référence aux 40 jours de jeûne de Jésus Christ de Nazareth dans le désert. Cet épisode est mieux relaté par les évangiles de Mathieu et de Luc dans la bible, le livre sacré des chrétiens.
