«Le bilan provisoire en vies humaines fait état de quatre corps extirpés des décombres» et «les recherches se poursuivent sur le terrain en vue de retrouver les corps des autres victimes de cette catastrophe naturelle», selon le communiqué publié par le gouverneur de la région de l’Ouest, Augustine Awa Fonka.
Le premier éboulement, survenu en milieu de matinée sur la falaise de Dschang, a coupé momentanément la circulation et des travaux d’urgence ont été menés par des engins de chantier pour dégager la voie, a déclaré le gouverneur Awa Fonka à la presse.
Un deuxième éboulement «de grande ampleur» survenu pendant les travaux a enseveli «trois engins lourds engagés dans le déblaiement», trois véhicules de type Coaster - des autocars d’une vingtaine de places environ- et cinq véhicules de type Picnic -des voitures break pouvant transporter six passagers- , plusieurs motocyclettes, des passants et des riverains, a ensuite précisé le gouverneur dans un communiqué.
Lire aussi : Glissements de terrain, inondations, incendies... Libreville s’apprêt à vivre la saison de tous les dangers
Les autorités ont interdit le trafic et demandé à la population locale de «s’éloigner de la zone sinistrée qui présente de très hauts risques» d’éboulement.
Les routes camerounaises sont réputées dangereuses, avec près de 3.000 morts chaque année dans des accidents de la circulation, soit plus de 10 morts pour 100.000 habitants, selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiées en 2023.
Traversant une zone montagneuse de l’ouest du pays, la route de la falaise de Dschang est particulièrement accidentogène. Début septembre, un véhicule gros porteur qui transportait des passagers a basculé dans un ravin près de la ville de Dschang, faisant 8 morts et 62 blessés, dont huit enfants.