Selon les médias locaux, des maisons, des personnes et des animaux d’élevage ont été engloutis sous des montagnes de déchets à la suite de cet éboulement, provoqué samedi aux premières heures de la journée par de fortes pluies.
«Le dernier bilan des victimes fait état de 23 morts», a déclaré à l’AFP le porte-parole de la ville de Kampala, Daniel Nuweabine, selon lequel les recherches d’éventuels survivants se poursuivaient.
«En travaillant avec d’autres agences, nous évaluons la situation et aidons toutes les personnes en détresse», a-t-il ajouté.
Un précédent bilan donné dimanche faisait état de 19 morts, dont 5 enfants.
Durant le week-end, des excavatrices ont fouillé les montagnes d’ordures, devant une foule d’habitants du quartier observant la scène, certains gémissant de désespoir.
Selon le porte-parole de la police de Kampala, Patrick Onyango, au moins 1.000 personnes ont été déplacées à la suite de cet effondrement.
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Le président Yoweri Museveni a déclaré avoir ordonné aux forces spéciales de l’armée de participer aux recherches de survivants et a demandé qui avait autorisé des gens à vivre près «d’un tas potentiellement toxique et dangereux».
La décharge, créée en 1996, accueille la quasi-totalité des déchets collectés à Kampala.
Diverses régions d’Afrique de l’Est ont subi de fortes pluies récemment, dont l’Ouganda et l’Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé du continent.
Le mois dernier, 250 personnes ont été tuées à la suite de coulées de boue dévastatrices dans une région montagneuse isolée du sud de l’Éthiopie.
En février 2010, des coulées de boue dans la région du mont Elgon, dans l’est de l’Ouganda, avaient tué plus de 350 personnes.