Le ministère de la Santé publique relève que chaque année, le pays perd environ 66.000 de ses citoyens à cause du tabac. Ces morts ne se comptent pas seulement parmi les fumeurs mais aussi chez les consommateurs passifs, c’est-à-dire ces personnes qui inhalent cette substance au moment où elles sont en contact avec la fumée.
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De l’avis des professionnels, la fumée que les fumeurs rejettent dans l’air a le même impact tant sur le fumeur lui-même que sur les personnes qui l’entourent. Toutes ces personnes exposées à la fumée courent généralement le risque de développer des cancers, des maladies cardiovasculaires et respiratoires ainsi que d’autres problèmes de santé.
Le tabagisme peut également entrainer les difficultés de fertilité chez les femmes et les hommes et augmente le risque des naissances prématurées.
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Malgré ce tableau noir, de nombreux Yaoundéens se livrent encore et toujours à la consommation du tabac. Au contraire, certains s’en vantent même arguant qu’on ne vit pas deux fois. Leur parler d’interdiction relèverait de l’injure tant il est vrai que les champs de tabac et de chanvre indien prospèrent dans plusieurs localités du pays.
Le gouvernement lui, poursuit sa sensibilisation. Le ministère de la Santé publique avait déjà imposé à chaque usine de fabrication de cigarette de mentionner sur toutes ces étiquettes. «Le tabac nuit gravement à la santé». Cette mention s’accompagne d’illustrations montrant l’impact de la cigarette sur la santé d’un fumeur. La société civile appelle à la prise de conscience de tous pour réduire la consommation du tabac.