«Il y a eu deux morts et 12 blessés, dont cinq membres des forces de l’ordre», a rapporté à l’AFP un médecin de l’hôpital régional de Kindia, sous couvert de l’anonymat, qui a précisé que les deux victimes étaient âgées de 8 et 14 ans.
Des jeunes munis de cailloux sont descendus dans les rues pour réclamer le retour du courant électrique dans le centre ville, selon des témoins contactés par l’AFP, décrivant une situation tendue dans la ville, dont les boutiques étaient fermées.
Après de premières manifestations lundi, les chauffeurs de moto-taxi se sont joints au mouvement mardi, klaxonnant dans la ville pour montrer leur mécontentement.
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L’armée effectuait des patrouilles dans plusieurs quartiers populaires.
Diallo Mamadou Aliou, le frère de l’adolescent tué mardi, a dénoncé la répression de l’armée: «Je réclame que justice soit faite. Car l’acte des militaires est intolérable», a-t-il déclaré à l’AFP.
La Guinée, pays pauvre malgré des ressources minérales et naturelles considérables et dirigée par une junte depuis 2021, subit des pénuries de carburant et des coupures d’électricité fréquentes.