La compagnie de distribution d’électricité KPLC a annoncé vendredi soir avoir enregistré à 21H45 locales (18H45 GMT) «une perturbation du système entraînant une perte d’approvisionnement en électricité dans diverses régions du pays».
Outre Nairobi, capitale de près de 5 millions d’habitants qui doit accueillir une conférence internationale sur le climat début septembre, les principales villes du Kenya ont été touchées : Mombasa (sud-est), deuxième ville du pays et port majeur sur l’océan Indien, Kisumu (ouest), Nakuru (centre), Eldoret (centre)....
KPLC a annoncé dans un communiqué samedi à la mi-journée que le courant avait été rétabli dans la plupart des zones touchées, mais plusieurs quartiers de la capitale ainsi qu’à Mombasa étaient toujours sans électricité, selon des informations recueillies par l’AFP.
Cette panne a notamment paralysé l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi vendredi soir.
L’autorité aéroportuaire (KAA) a expliqué qu’un générateur desservant un des principaux terminaux «n’a pas démarré, entraînant une panne de courant dans une partie de l’aéroport». «Cela a été corrigé et (...) l’électricité a été rétablie dans les zones touchées», a-t-elle déclaré dans un message sur ses réseaux sociaux peu après 23H30 (20H30 GMT).
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KPLC a annoncé à 03H00 locales (00H00 GMT) avoir rétabli le courant dans la zone aéroportuaire.
Aucune information n’était disponible dans l’immédiat sur les perturbations engendrées pour le trafic aérien.
Le ministre des Transports, Kipchumba Murkomen, s’est dit «vraiment désolé» de cette situation, tout en affirmant sur le réseau social X (ex-Twitter) : «Il n’y a aucune excuse digne d’être donnée et aucune raison pour que notre aéroport soit dans l’obscurité».
Avec 6,5 millions de passagers annuels en 2022, l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi est l’un des principaux d’Afrique de l’Est.
En juillet 2000, le Kenya avait connu pendant plusieurs heures une panne générale de courant, causée par l’effondrement en Ouganda d’une ligne à haute tension approvisionnant le pays, qui avait coïncidé avec une panne d’origine technique dans une centrale kényane.