Cette initiative, pilotée notamment par l’Autorité tanzanienne de la santé des plantes et des pesticides (TPHPA), vise à accroître la productivité agricole et à garantir la compétitivité des produits tanzaniens sur les marchés internationaux.
S’exprimant lors de l’exposition agricole de la zone nord de Nane Nane, Gabriel Mganga, expert au sein de la TPHPA, a souligné que de nombreux agriculteurs tanzaniens peinent à exporter leurs produits en raison d’un manque de conformité aux exigences des marchés cibles, notamment en matière de santé des plantes et de gestion des parasites.
«Pour que les cultures soient acceptées à l’étranger, elles doivent répondre aux préférences des consommateurs et aux exigences strictes de biosécurité», a-t-il précisé, insistant sur l’importance d’éliminer les parasites, maladies et agents pathogènes susceptibles de menacer l’agriculture des pays importateurs.
M. Mganga a appelé les agriculteurs à s’informer en amont sur les conditions d’exportation propres à chaque pays cible. «Une fois qu’ils auront compris ce qui est requis, ils devront contacter le TPHPA pour des inspections sur le terrain et des analyses en laboratoire», a-t-il expliqué, ajoutant que si leurs cultures ne répondent pas aux normes, des mesures correctives sont prises pour remédier à cette situation.
Actuellement, l’agriculture représente environ 30% du PIB de la Tanzanie et contribue de manière équivalente aux recettes d’exportation. Sur l’exercice 2023/24, les exportations agricoles ont atteint 3,54 milliards de dollars, contre 2,3 milliards l’année d’avant.