Ce pathogène très dangereux cause une forte fièvre souvent accompagnée d’hémorragies touchant plusieurs organes.
Une vingtaine de patients ont été traités, a indiqué le ministre de la Santé, Sabin Nsanzimana, à des médias locaux.
«Ceux qui ont été infectés et ceux qui en sont morts étaient principalement des professionnels de santé», a-t-il ajouté, précisant que des efforts étaient en cours pour retrouver et tester les personnes qui avaient été en contact avec eux.
Le virus de Marburg fait partie de la famille des filovirus, à laquelle appartient également le virus Ebola, qui a déjà causé plusieurs épidémies meurtrières en Afrique.
Il tient son nom de la ville allemande de Marburg, où il a pour la première fois été identifié en 1967, dans un laboratoire où des employés avaient été en contact avec des singes verts infectés importés d’Ouganda.
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Les animaux peuvent le transmettre à des primates vivant près d’eux, dont des humains. La transmission interhumaine se fait ensuite par contact sanguin ou avec d’autres fluides corporels.
En Afrique, la première épidémie de Marburg a été enregistrée en Afrique du Sud en 1975, suivie de deux autres au Kenya dans les années 1980.
Depuis, des épidémies ont été signalées en Angola, au Ghana, en Guinée, en Ouganda et en République démocratique du Congo et en 2023, en Guinée équatoriale et en Tanzanie.
Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour combattre le virus. Cependant, les soins de soutien - réhydratation par voie orale ou intraveineuse - et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.