«Une dizaine de terroristes ont lancé une offensive sur une position tenue par l’armée béninoise à Kaobagou, à quelques encablures des frontières Nord Bénin», a affirmé l’armée samedi dans un communiqué.
«Dans sa fuite, l’ennemi a abandonné quatre corps, un important lot d’armes de guerre et des centaines de munitions d’armes individuelles et collectives», a-t-elle ajouté.
L’armée béninoise n’identifie pas de groupe précis dans son communiqué, mais les États du Golfe de Guinée (Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire) connaissent une menace croissante des jihadistes du Sahel à leurs frontières nord. Et ces zones frontalières sont aussi traversées par des contrebandiers armés.
Les forces béninoises affirment avoir fait face à plus de 20 incursions depuis 2021, tandis que le Togo voisin a subi au moins cinq attaques pendant cette période.
Le conflit au Sahel a commencé au Mali en 2012 puis s’est étendu au Burkina Faso et au Niger. Des milliers de personnes y ont été tuées, plus de deux millions déplacées, et des dégâts considérables ont été infligés à ces pays parmi les plus pauvres du monde.
Les États du Golfe de Guinée ont discuté en début de semaine à Accra, au Ghana, d’une coopération accrue avec des partenaires européens, pour contenir les retombées des conflits au Burkina Faso et au Niger.