En soutenant cette formation, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a souhaité illustrer son attachement à sa mission éducative et de développement durable, celle d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Selon l’AREDIBA, le financement de cette formation vise à promouvoir les activités culturelles qui sont un pan important du secteur touristique.
Pour sa part, le directeur national du Tourisme, Mamary Diarra, a rappelé l’importance de la restauration dans l’économie malienne, par sa contribution à la création d’emplois, mais également dans la promotion des investissements.
Il estime que pour assurer le développement du secteur du tourisme et mettre ce dernier au niveau des standards internationaux, il est crucial d’activer beaucoup d’autres leviers. A l’entendre, l’amélioration des compétence ne doit pas se limiter à la seule activité de la restauration.
Lire aussi : Côte d'Ivoire: les marchés de rue, un grand désordre à Abidjan
Evidemment, pour les restaurateurs, il est important de comprendre que les touristes ne viennent pas au Mali uniquement pour visiter des monuments et s’imbiber de la culture du pays. Quand ils séjournent sur les bords du fleuves Niger, c’est aussi pour déguster des plats locaux et profiter de la riche gastronomie malienne.
Mamary Diarra les a exhortés à satisfaire les attentes des visiteurs, ce qui passe nécessairement par les renforcements des compétences des acteurs de la filière.