Les affrontements, qui ont repris dans plusieurs quartiers des villes de Masisi, Rutshuru et Sake, se rapprochent de la ville de Kanyabayonga et déplacent les civils, dont beaucoup ont cherché à se mettre à l’abri dans les villes voisines, a déclaré vendredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies.
Kanyabayonga accueille actuellement plus de 100.000 personnes qui ont fui les violences à Rutshuru et Masisi.
Les opérations humanitaires à Kanyabayonga ont été suspendues et au moins 48.000 personnes ont été privées d’assistance au cours de la semaine dernière, a indiqué le bureau onusien.
L’escalade de la violence risque d’aggraver la situation humanitaire déjà précaire dans le Nord-Kivu, qui accueillait plus de 2,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays le mois dernier, a mis en garde l’OCHA.
L’OCHA a exhorté toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et à prendre des mesures immédiates pour protéger les civils et les infrastructures civiles.