Mah Traoré et Mariam Koné sont toutes deux mères de famille habitant Bamako. Elles viennent acheter leurs condiments tous les jours au marché de Kati, après un trajet de 30 minutes à une heure à bord des minibus communément appelés Sotrama.
Ce marché propose des légumes destinés à la vente par les maraîchers du cercle de Kati avant d’arriver à Bamako. Ces produits frais sont donc moins cher dans cette commune de la banlieue de Bamako. On y trouve tout: gombo, choux, aubergine, piment, oignon, tomate et bien d’autres légumes.
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Selon les vendeuses, l’augmentation du prix des légumes, en cette période de l’hivernage, est due au fait que la pluie entrave le travail des maraîchers, obligés de sortir les gros moyens pour les traitements phytosanitaires pour éviter les pertes.
Pendant cette saison, le sac de choux d’une trentaine de kilos coûte 14.000 FCFA et celui du piment varie entre 25.000 à 30.000 FCFA.
Les vendeuses de légumes de Kati regrettent de ne pas gagner assez d’argent pendant la saison des pluies. Mais ce commerce est leur seule source de revenus.