Les débats du Grin tournent généralement autour de sujets d’actualité, faits sociaux si ce ne sont pas des problèmes personnels qui animent la discussion. Pour certains, le Grin, à l’instar de toute vie associative, fait office de cour de recréation et traduit la recherche d’un lieu de rencontres entre camarades, parents ou voisins. A l’image des écoliers qui aiment cet espace éloigné du regard sévère de l’instituteur, les adultes réaffirment les liens familiaux, amicaux et de bon voisinage.
Lire aussi : Mali: le jardin du Cinquantenaire, un havre de paix en plein coeur de Bamako
Signe de l’importance sociale de telles retrouvailles où la théière est la star, et avant leur départ du pays, les agents de la mission de l’ONU y prenaient souvent part afin, disaient-ils, de mieux connaître les préoccupations majeures soulevées par les participants.
Le Grin constitue également un lieu de rencontres où on peut tisser des réseaux professionnels. Mais aujourd’hui, à l’ère du numérique où l’individualisme prend du galon, les habitudes changent. En effet, selon certains, il y aurait une grande différence entre le Grin d’avant et celui d’aujourd’hui.