La crise d’électricité court-circuite l’ensemble des secteurs de l’économie malienne. Si les fonctionnaires sont assurés de percevoir leur salaire à la fin de chaque mois, tel n’est pas le cas des artisans comme les menuisiers et les tailleurs.
Mohamed Bamba, tailleur, dit avoir recours à la machine manuelle pour honorer ses engagements envers ses clients qui lui ont passé commandes pour la fête de ramadan. Ses machines électriques qui lui permettent de travailler rapidement, sont souvent à l’arrêt à cause de longues coupures d’électricité. Quant à Mamadou Bolozogola, l’activité est très morose, malgré une forte demande. Il n’arrive pas à satisfaire la clientèle à cause des problèmes d’électricité.
Lire aussi : Gabon: vague de chaleur sans précédent, délestages systématiques
L’une des activités les plus touchées par les coupures de courant durant ce mois de Ramadan est la production de glace. Avec ces coupures d’électricité, la glace est devenue rarissime au moment de la rupture du jeûne, s’en procurer relève du parcours du combattant.
Aminata Sissoko, vendeuse de glace, a augmenté le prix de son morceau de glace à 100 fcfa, voir 500 fcfa. Alima Coulibaly, quant à elle, elle a préféré ne pas augmenter le prix de la glace et vend le morceau au prix habituel de 50 fcfa.
Les Maliens comptent sur les autorités de la transition pour avoir une solution définitive au problème de courant, même s’il faut passer par le solaire pour tout le pays.