Les jeunes filles sénégalaises se marient de plus en plus tardivement. Et pour nombre d’entre elles, le mariage n’est plus une priorité. Désormais, ce sont les études, suivies d’une carrière professionnelle, qui passent avant la bague au doigt.
Mais comme l’union sacrée est synonyme d’enfants, parfois nombreux, à mettre au monde et à élever, beaucoup s’inquiètent de la capacité des femmes, une fois les études terminées et la carrière professionnelle amorcée, de n’être plus en âge d’enfanter et de fonder une famille.
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Mais c’est connu, les femmes ont réponse à tout. Certaines d’entre elles même ont adopté le slogan «goor dou projet» qui signifie littéralement que «l’homme n’est pas un plan de carrière ni un projet vie».
Reste que pour d’autres et pour la société sénégalaise prise dans sa globalité, le mariage est un devoir et une bénédiction. Une chose est sure, malgré le débat autour de l’amour et des relations hommes-femmes, les mairies et les mosquées célèbrent toujours des mariages pour dire que certains hommes et femmes y croient toujours.
