Dr Mohamed Dedde, responsable au ministère de la Santé, fait le point sur le plan humain, après plusieurs semaines de lutte contre la pathologie «cette épidémie revient en Mauritanie de manière cyclique, une fois tous les deux ou trois ans. cette année, il y a eu 283 cas suspects, dont 53 positifs, un taux de létalité de 28%. 18 cas de décès sont à déplorer. Le premier cas été diagnostiqué dans la région du Trarza (extrême Sud-Ouest), suivi d’une propagation dans les autres régions».
La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une maladie causée par un virus qui se transmet de l’animal vers l’homme et se manifeste par des douleurs musculaires, des troubles digestifs, des hémorragies et provoque le décès dans les cas les plus graves. Cette pathologie tire son nom d’un endroit se trouvant au Kenya, dans lequel elle été diagnostiquée pour la première fois en 1930.
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L’évolution de la pathologie a fait l’objet d’une surveillance par les départements ministériels de la santé et de l’élevage, conformément à une nouvelle stratégie adoptée à l’échelle internationale.
A ce sujet, l’Organisation mondiale de la santé rapporte que la Mauritanie a bénéficié d’un appui de la Banque mondiale d’un million de dollars dans le cadre de cette approche intégrée «One Health», mobilisant les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale. «Un plan national de riposte a été lancé par les autorités sanitaires et vétérinaires. Il bénéficie déjà d’un financement initial, dont un million USD de la Banque mondiale, et fait l’objet de discussions avec d’autres partenaires pour mobiliser des ressources supplémentaires.»
Cette approche semble porter ses fruits, car selon Dr Dedde «7 cas suspects ont été détectés, dont un seul positif». Un bilan qui fait espérer la fin de l’épidémie au niveau de la capitale.




