Le concours d’entrée en première année collège se déroule les 1 et 2 juillet, le Brevet de fin d’études du premier cycle (BEPC) les 3,4 et 5 du même mois et le BAC commencera deux jours plus tard. Un calendrier qui va coïncider avec le début de l’hivernage et ses nombreux désagréments.
Un choix dénoncé par Diallo Dioukhamadi, propriétaire d’une école privée à Nouakchott «les examens se dérouleront cette année au-delà du mois de juin ce qui permettra, le cas échéant, de terminer les programmes scolaire, ce qui est une bonne option. Par contre, le problème se pose surtout pour les villes de l’intérieur du pays où certaines écoles risquent d’être inondées avec l’arrivée des pluies».
Comme beaucoup d’autres, Diallo Dioukhamadi plaide pour une planification plus rigoureuse par le ministère de tutelle et appelle les directeurs des études à veiller à la mise en œuvre des décisions des autorités «pour rester dans un planning classique octobre-juin».
Amadou Sarr, professeur depuis une trentaine d’années, n’est pas de cet avis et approuve le calendrier des examens «les gens étaient habitués à tronquer l’année scolaire, en arrêtant les cours au mois de mai. Cette année, la ministre exige le respect du programme scolaire. Je n’y vois aucun inconvénient».