C’est dans l’atelier modeste, aménagé au cœur même de sa maison familiale, que Moussa Abdoul Magidou a réussi à donner vie à ce prototype de moto électrique. «Je l’ai conçu de manière simple et logique, tout en maîtrisant le poids. Il peut supporter jusqu’à 150 kg», précise le jeune ingénieur.
Pour parvenir à ce résultat, il a mobilisé ses compétences d’ingénieur formé au Maroc, tout en s’appuyant sur une volonté déterminée de développer une moto électrique dotée de caractéristiques précises.
Moussa Magidou en train de monter sa moto-électrique.. le360 Afrique/Sarki
«La moto est équipée d’une batterie qui lui donne une autonomie de 50 km à une vitesse allant de 25 à 100 km», explique Moussa Magidou.
Cependant, le jeune ingénieur, diplômé de l’Institut Spécialisé de Technologie Appliquée Inter Entreprises (ISTA-IE) en Électromécanique des systèmes automatisés, à Casablanca, au Maroc, fait face à divers obstacles dans la réalisation de ses ambitions. «Ce sont les moyens matériels et financiers qui me manquent. La technologie est un domaine exigeant en termes de ressources, mais les résultats en valent la peine», confie-t-il.
L’initiative de cette start-up émergente nécessite un soutien financier et un accompagnement adapté. L’utilisation de l’électricité dans le transport, particulièrement bénéfique pour la protection de l’environnement dans un pays comme le Niger, représente un atout majeur qui mérite d’être encouragé.