En marge du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, Kibera dévoile un visage inattendu de Nairobi, ville hôte des Lions de l’Atlas des joueurs locaux: celui d’une communauté résiliente, inventive et soudée. Ici, la pauvreté saute aux yeux, mais ne résume pas l’histoire. Les habitants offrent aux visiteurs bien plus que des images de misère: des sourires francs et une vraie leçon d’espoir.
Kibera, le plus grand bidonville d’Afrique et l’un des plus vastes au monde.
À une dizaine de minutes du centre-ville, vers le sud-ouest, Kibera s’étire sur environ 2,5 km². Ses toits en tôle ondulée dessinent un patchwork métallique au-dessus d’un réseau de ruelles sinueuses. Selon les estimations, plus de 800.000 personnes y vivent, ce qui en fait le plus grand bidonville d’Afrique et l’un des plus étendus au monde. Entre échoppes, lieux de culte et terrains de fortune, chaque recoin témoigne d’une incroyable capacité à s’organiser avec presque rien.
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Pour Boniface Gitau, guide local, le quartier est en pleine transformation: «Aujourd’hui, Kibera compte entre 800 000 et 1,1 million d’habitants. Mais le visage du quartier change: le gouvernement construit de nouveaux logements pour offrir de meilleures conditions de vie».
Une initiative qui nourrit l’espoir: «Le président Ruto veut faire passer les habitants de conditions précaires à un niveau de vie décent. Les efforts pour moderniser la zone et soutenir la communauté sont accueillis avec reconnaissance».
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Depuis le centre de Nairobi, les façades vitrées des gratte-ciels renvoient la lumière du soleil, symbole d’un dynamisme économique assumé. Mais à quelques kilomètres de là, Kibera raconte une autre histoire: celle d’une débrouillardise quotidienne et d’une solidarité à toute épreuve.
Visiter Kibera, c’est plonger dans un monde où chaque sourire porte la marque de la lutte et de la dignité. Un contraste fort avec l’ambiance festive et sportive qui, ces jours-ci, anime le CHAN 2024.
