Cette attaque massive est la dernière en date d’une série au Nigeria où l’insécurité sera l’un des principaux défis du nouveau président Bola Tinubu qui doit prendre ses fonctions en fin de mois.
Dimanche, les assaillants ont fait irruption dans l’église baptiste de Bege, dans la région de Chikun dans l’État de Kaduna, enlevant initialement 40 personnes.
Mais 15 ont réussi à s’échapper ensuite, a déclaré à l’AFP le révérend Joseph Hayab, chef de l’Association chrétienne du Nigeria dans l’État de Kaduna.
«Vingt-cinq sont toujours retenues» par les assaillants, a-t-il ajouté.
Un porte-parole de la police de Kaduna a confirmé l’attaque survenue dimanche mais s’est abstenu de dire davantage dans l’immédiat.
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Les enlèvements sont légion dans le nord-ouest et le centre du Nigeria. Les otages sont retenus dans des camps cachés dans de vastes forêts dans l’attente du versement d’une rançon, une activité devenue très lucrative. Les rapts peuvent aussi être un enjeu entre communautés opposées.
Le mois dernier, 33 personnes avaient été tués par des hommes armés dans un village de l’Etat de Kaduna lors d’une attaque s’inscrivant dans un conflit entre communautés de bergers et de fermiers qui se disputent des ressources en eau et des paturages.
L’an dernier, des assaillants avaient ouvert le feu sur une église catholique dans l’Etat Ondo (sud-ouest), tuant au moins 40 personnes.