«Plus de 180 migrants sont portés disparus après le naufrage de quatre bateaux jeudi soir au large des côtes de Djibouti et du Yèmen», a annoncé l’agence onusienne, ajoutant ne pas avoir pour l’heure d’informations sur les nationalités des personnes disparues.
Au moins 558 personnes sont mortes en 2024 en empruntant la «Route de l’Est» entre la Corne de l’Afrique et le Yemen, selon l’OIM. Elle est considérée comme «l’année la plus meurtrière pour les traversées maritimes de migrants, entre l’Est et la Corne de l’Afrique et le Yémen».
En octobre 2024, au moins 48 personnes sont mortes quand des migrants ont été abandonnés en pleine mer et forcés de sauter par-dessus bord.
Chaque année, des dizaines de milliers de migrants de la Corne de l’Afrique, souvent originaires d’Ethiopie et de Somalie, empruntent la «Route de l’Est» et franchissent la mer Rouge, pour tenter d’atteindre les pays du Golfe riches en pétrole, fuyant les conflits, les catastrophes naturelles et les perspectives économiques médiocres dans leur pays.
Les migrants qui parviennent à atteindre le Yémen sont souvent confrontés à d’autres menaces pour leur sécurité dans ce pays le plus pauvre de la péninsule arabique, en proie à une guerre civile depuis plus de dix ans.
La plupart tentent de rejoindre l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes du Golfe où ils pourront travailler comme ouvriers ou employés de maison.
Dans leurs efforts pour atteindre ces pays, l’OIM a déclaré que les migrants étaient «confrontés à l’exploitation, à la violence et à des conditions qui mettent leur vie en danger tout au long de leur parcours».