À Bamako, de nombreuses personnes se nourrissent d’une manière ou d’une autre du fleuve Djoliba. En plus de l’extraction de sable et de gravier, ou encore de la pêche, il y a aussi la blanchisserie, pratiquée par de nombreuses personnes venues d’autres régions.
Chaque jour, celles-ci vont de porte en porte pour chercher des matelas, des tapis et des vêtements à laver. Comme l’accès à l’eau est difficile, elles se dirigent vers le fleuve Djoliba. Une fois séchés, ces vêtements et autres articles sont rendus à leurs propriétaires moyennant une somme.
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Pendant cette période de ramadan, l’activité des blanchisseurs du fleuve Djoliba ne connaît pas de répit. Mais ils ne sont pas seuls, car comme eux, de nombreux jeûneurs se rendent au fleuve. Ces derniers y passent une bonne partie de la journée dans l’eau, avant de rentrer peu avant l’heure du ftour.