Les motos-taxis sont le moyen de transport le plus répandu au Rwanda et représentent selon le ministère des Infrastructures plus de 50% de la flotte du pays.
L’objectif de l’interdiction de l’immatriculation des motos-taxis à essence dans la capitale est «de promouvoir l’utilisation d’une énergie plus propre et plus efficace et de réduire les émissions de gaz à effet de serre», a déclaré à l’AFP le ministre rwandais des Infrastructures Jimmy Gasore.
«Cela contribuera à accélérer l’adoption de la mobilité électrique en offrant des incitations pour les motos électriques et leurs infrastructures de recharge, ainsi qu’en sensibilisant le public aux avantages de l’utilisation de motos électriques».
Les autorités estiment qu’il y a quelque 110.000 motos au Rwanda. 70.000 d’entre elles sont utilisées comme taxis.
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Eve Kayiranga, gérante de l’entreprise de motos électriques SAFI, a salué auprès de l’AFP une «avancée significative pour une mobilité plus verte».
Le Rwanda a mis en place plusieurs mesures pour promouvoir la mobilité électrique, notamment la réduction du prix de l’électricité pour recharger les motos et des avantages fiscaux pour les entreprises produisant des batteries.
Interrogé par l’AFP, Alfonse Mbarabuceye, un conducteur de 32 ans, a estimé que ses revenus s’étaient considérablement améliorés depuis qu’il a troqué sa moto à essence contre une électrique en 2022.
«Cela a considérablement réduit le coût d’entretien de la moto. Il me suffit désormais de changer sa batterie une ou deux fois par jour», a-t-il dit.