Tabaski 2024: le mouton ne manquera pas au Cameroun

Au Cameroun, les prix oscillent entre 30.000 et 350.000 Fcfa (entre 490 et 5.700 dirhams) selon le gabarit et la provenance de l’animal.

Le 09/06/2024 à 14h37

A quelques jours de la célébration de la Tabaski, le mouton est plus que présent sur le marché camerounais. Une abondance qui augure une célébration avec faste pour de nombreux fidèles musulmans.

Les fidèles musulmans du Cameroun n’attendent plus que le jour de la célébration de la Tabaski pour prouver leur amour à Allah. Son histoire selon le saint Coran commémore l’asservissement d’Abraham à Dieu qui lui avait ordonné de sacrifier son fils Ismaël jusqu’à l’apparition d’un mouton qui sera plus tard immolé en lieu et place de son fils tant aimé. Chaque fidèle musulman, où il se trouve dans le monde, est ainsi appelé à immoler une bête le jour de la célébration pour accomplir la volonté de Dieu.

Au Cameroun comme dans plusieurs autres pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, la Tabaski est prévue le 16 juin 2024 avec éventuellement un jour de décalage suivant les pays.

A Yaoundé, les fidèles s’approvisionnent en moutons dans plusieurs marchés notamment dans les marchés 8ème situé dans le 2ème arrondissement, Mvog Ada, Etoudi, au marché central à Ekounou.

Les prix oscillent entre 30.000 et 350.000 Fcfa selon le gabarit et la provenance de l’animal. Pour certains clients rencontrés sur les lieux, ces prix sont légèrement favorables par rapport à ceux pratiqués l’année dernière: «C’est à pareils moments l’année dernière que je m’étais acheté un mouton à 230.000 Fcfa. Je viens de m’acheter celui-ci à 190.000 Fcfa et il me semble un peu plus volumineux que celui de l’année passée» a déclaré cet heureux acquéreur.

Les moutons vendus au Cameroun proviennent des bassins de productions des régions septentrionales que sont l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua mais aussi des pays comme le Tchad, la Centrafrique et le Nigéria voisins. Le prix d’un mouton serait très bon marché actuellement mais le coût excessif du carburant et surtout le mauvais état des routes contribuent à l’inflation.

Par Jean-Paul Mbia (Yaounde, correspondance)
Le 09/06/2024 à 14h37