«Les affrontements survenus aux environs de midi de ce mardi 4 novembre ont opposé deux communautés sœurs issues des provinces du Bahr-El-Gazel et du Hadjer Lamis», a annoncé l’Office national des médias audiovisuels (ONAMA), chaîne de télévision publique au Tchad, précisant que «le bilan provisoire fait état de plusieurs morts et de nombreux blessés dans les deux camps».
«La dispute déclenchée autour d’un puits revendiqué par les deux communautés, à savoir Kouka et Gorane, a fait trente trois morts et plusieurs blessés» a précisé à l’AFP un conseiller de la présidence de la République sous couvert d’anonymat.
Plusieurs ministres, hauts responsables locaux ainsi qu’un contingent de l’armée ont été dépêchés sur place selon l’ONAMA.
«Malgré la présence des autorités et de l’armée, la tension est vive sur le terrain» a indiqué à l’AFP une source locale.
«Des événements similaires se sont produits dans la même localité en 1999 et 2004, faisant plusieurs dizaines de victimes» a expliqué un haut responsable politique de la région.
Le Tchad est fréquemment affecté par des épisodes de violences intercommunautaires. Notamment dans certaines zones rurales où les conflits liés aux terres, au bétail et à l’accès à l’eau prennent parfois une tournure meurtrière.
