Plusieurs commerçantes sous le choc ont été reçues par le président togolais Faure Gnassingbé vendredi, a indiqué la présidence sur le réseau social X (ex-Twitter).
«J’ai tout perdu. Je m’étais bien préparée pour les fêtes de fin d’année, en faisant des prêts dans deux institutions de microfinance pour renforcer mon stock de marchandises. Tout a brûlé», a dit en larmes l’une d’elle à l’AFP, Salimata, qui revend des sacs de céréales (maïs, riz, haricot, sorgho, mil et d’arachide).
Le feu s’est déclaré jeudi soir et s’est vite propagé dans le marché qui abrite plus de 3.000 commerces. Le sinistre n’a pas fait de victimes, d’après les autorités.
Le gouvernement a indiqué qu’une enquête avait été ouverte pour déterminer l’origine du sinistre.
Lire aussi : Cameroun: incendies en série ou quand les marchés s'auto-immolent par le feu
Le marché Agoè-Assiyéyé, composé au départ d’abris de fortune, a été reconstruit en avril 2013.
«Les dégâts sont énormes (...) Nous estimons qu’il faut un meilleur aménagement de nos marchés avec les secours incendies. Car les sapeurs-pompiers ont rencontré d’énormes difficultés pour éteindre le feu», a déclaré à l’AFP David Ourna Gnanta, conseiller au cabinet du maire de la commune Agoè-Nyivé 1.
En janvier 2013, le marché de Kara, situé à 420 km au nord de la capitale, et le principal bâtiment du marché d’Adawlato, le plus grand marché de Lomé, avaient été ravagés par des incendies.
Trente-cinq personnes avaient été arrêtées, soupçonnées d’être à l’origine de ces sinistres. Par la suite, certaines ont été écrouées, puis relâchées, après plusieurs manifestations de l’opposition.