Yaoundé, la capitale politique du Cameroun vient de traverser l’un de ses pires moments en termes de maintien de la salubrité. En très peu de temps, la ville aux sept collines est devenue l’ombre d’elle-même à cause d’innombrables tas d’immondices qui jonchaient toutes les rues de ses différents quartiers. Yaoundé s’étend sur 304 km² où vivent environ 5 millions d’âmes.
Une situation fort heureusement, stoppée grâce à la reprise des activités de la principale entreprise chargée de collecter les ordures dans la ville, au terme d’une concertation qui a abouti au renouvellement du contrat avec la mairie de la ville comme rappelé technique, Julien Likeng, «il faut signaler que depuis la fin du mois de mars 2025, nous avons pu obtenir le renouvellement de notre contrat avec les autorités. Raison pour laquelle nous avons repris nos prestations», a-t-il déclaré. Ainsi, les actions fortes ont commencé dans le centre-ville et les marchés avant de mettre le cap dans les périphéries.
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Pour cela, la société Hysacam a renforcé sa flotte avec dix nouveaux camions-bennes flambant neufs en attendant les 70 autres qui lui seront livrés. Ce programme d’investissement de 5 milliards de FCFA, réalisé avec le concours d’Afriland First Bank, prévoit l’acquisition de 80 camions au total, souligne l’entreprise.
Les premiers mis déjà en circulation sont au four et au moulin de jour comme de nuit à la grande satisfaction de nombreux citoyens à l’instar de cet enseignant rencontré au quartier Etoug-Ebe dans le 6ème arrondissement. «Je suis particulièrement ravi de la reprise des activités d’Hysacam parce que nous étions déjà perturbés par des mauvaises odeurs. Parfois, le tas d’ordures bloquait le passage des automobilistes. Sans oublier que nous étions exposés à plusieurs maladies», a-t-il déclaré.
Plus loin au quartier Madagascar, un autre citoyen saluait les efforts des pouvoirs publics tout en rappelant la nécessité pour toutes les populations d’adopter les bons comportements comme jeter exclusivement les ordures dans les poubelles plutôt que de les déposer à même le sol et dans les endroits interdits. Une consigne qui maintiendra à coût sûr l’éclat de la ville de Yaoundé et limitera en tout temps, la propagation de certaines maladies évitables par l’hygiène et la salubrité.
