L’ambiance était électrique ce jeudi 24 août 2023 au Palais des sports de Yaoundé à l’occasion de la finale du 21ème Championnat d’Afrique des nations de volley-ball dames. Un duel qui a opposé le Kenya à l’Egypte, sous le regard d’un public venu des quatre coins de la ville pour vivre en direct le dernier acte de cette compétition.
Une partie remportée par le Kenya sur le score de 3 sets à zéro, face à son adversaire qui manquait visiblement de repère sur l’aire de jeu. Un trophée, le 10ème de son histoire dans ce tournoi, synonyme de ticket qualificatif aux Jeux Olympiques de Paris en 2024.
L’Egypte s’était pourtant distinguée durant ce championnat d’Afrique en remportant tous ses matchs de poule contre le Cameroun, le Nigéria, le Burundi, le Mali et l’Algérie, et en s’illustrant positivement lors de ses rencontres de quart et demi- finales. Pendant ce temps, le Kenya, qui était logé dans une poule B composée du Maroc, du Rwanda, de l’Ouganda, du Burkina-Faso et du Lesotho, faisait aussi un parcours sans faute jusqu’à sa qualification en finale.
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Éliminé par le Kenya en demi-finale, le Cameroun, pays hôte, triple tenant du titre, a arraché la 3ème place, aux dépens du Rwanda (1-3).
Les autres participants reconnaissent dans l’ensemble que le niveau de la compétition était relevé. «Les organisateurs ont vraiment mis les moyens pour rehausser le le niveau du volley-ball Dame ne soit plus celui que nous avons connu dans le passé », a déclaré Zohra Bensalem, capitaine de l’équipe algérienne, avant d’ajouter que son pays va désormais mieux se préparer pour les échéances futures.
Le Maroc avait des ambitions de conserver tout au moins sa 3ème place acquise lors de la précédente édition, malheureusement les dames du coach Samir Dchar se sont limitées à la 7ème place. Un classement qui a plongé toute la délégation dans la déception totale. Mais pour la capitaine Alexandra Ertart, de nombreuses indisponibilités enregistrées dans l’équipe marocaine à cause des blessures, n’ont pas du tout aidé le pays à faire une bonne prestation.
D’autres pays, comme le Mali par exemple, participaient à ce championnat pour la première fois. L’intérêt d’Aliou Sissako et son équipe n’était pas de remporter le trophée mais d’apprendre afin de mieux se positionner dans le futur. En dehors du titre de champion attribué au Kenya, d’autres prix collectifs et individuels ont été décernés aux participants.