Pour Fatoumata Yarie Camara, du football à la lutte, il n’y a eu qu’un seul pas. Une découverte qui butte sur l’opposition de certain membre de la famille: «J’ai eu la médaille d’or, j’ai eu la médaille d’argent, j’ai eu la médaille de bronze. Aujourd’hui, je suis troisième en Afrique et huitième au niveau mondial. Néanmoins, m’a famille n’a pas toujours été d’accord avec mon choix. Mon grand frère disait souvent que ce sport est fait pour les garçons. Il avait peur pour moi», confie Fatoumata Yarie Camara.
Alternant école, football et lutte. Jusqu’à ce concours de lutte organisé à la Blue zone de Kaloum où elle remporte la médaille d’or.
Fatoumata Yarie Camara, lutteuse guinéenne aux JO de Tokyo.. AFP
L’aventure est lancée pour Fatoumata Yarie Camara. «J’ai eu plusieurs médailles en Tunisie. Au championnat d’Afrique, aux Jeux africains, aux Jeux de la francophonie. Au mois d’aout dernier au Congo, j’ai eu la médaille d’argent. Pareil pour un récent tournoi aussi organisé en Italie. J’ai aujourd’hui 14 médailles internationales».
Parmi ses nombreuses médailles, une particulièrement à une valeur spéciale, car décrochée dans des conditions plus ou moins difficiles, confie son entraineur Mouctar Diallo. «Celle qui m’a beaucoup marqué, c’est la médaille des Jeux africains de rabat 2019. A la veille de la compétition elle s’était blessée. Et par la grâce de Dieu, elle a pu remporter cette médaille, l’argent».
La lutteuse et championne guinéenne, Fatoumata Yarie Camara, continue ses entrainements à Conakry pour préparer les prochaines échéances à venir, notamment les JO de Paris.