À Conakry, fréquenter une salle de sport est devenu bien plus qu’une simple routine, c’est désormais un véritable phénomène de société. Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, se ruent dans ces espaces dédiés à la pratique du sport.
Le marché est en pleine structuration, et la concurrence pousse les établissements à innover en matière de services et de qualité d’accueil, souligne Cheick Camara, coach sportif: «Nous recevons tout le monde, enfants, adultes, jeunes. Chacun y trouve ce qu’il recherche. Parce qu’ici nous avons un espace pour les cours de cardio, nous avons un espace pour la musculation, nous avons un espace pour les machines et tapis».
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Les tarifs varient selon la localisation, le niveau d’équipement, la notoriété de l’établissement... Les abonnements mensuels peuvent aller de 200.000 francs guinéens (environ 20 dollars) à plus de 500.000 soit près de 50 dollars.
Parmi les nombreux profils que l’on retrouve dans ces espaces, celui d’Assiatou Baldé. «En un mot le sport, ça fait du bien pour la santé car lorsque j’étais nouvellement venue, j’étais un peu stressée, je croyais ne pas pouvoir y arriver. Mais aujourd’hui je rend grâce à Dieu. En six ou sept mois, j’ai perdu près de 25-30 kilos».
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Le succès de cette tendance profite bien entendu aux entrepreneurs du secteur. Les recettes issues des abonnements, du coaching, de la vente de compléments alimentaires et de vêtements de sport permettent à certains gestionnaires de réaliser d’importants chiffres d’affaires.