Portant parfois des surnoms de grandes stars mondiales, les footballeuses mauritaniennes rêvent d’une carrière professionnelle au Maroc, en France, en Espagne…
Aboubacrine Wedad, plus connu sous le pseudo de Camara, porte la double casquette, il est technicien et propriétaire de club. Camara explique les conditions du développement rapide de la pratique du football chez les filles. Il retrace la trajectoire d’un club qu’il a fondé en 2004, témoigne de la pratique du football par les filles dans tous les coins et terrains vagues de Nouakchott. Un engouement qui va crescendo, en dépit du manque de soutien et d’infrastructures.
Lire aussi : Mauritanie: Djelika et Berdis, des jeunes femmes qui tordent le cou aux préjugés
Moyje Cissé, attaquante de pointe, parle de ses ambitions et exprime l’espoir de progresser grâce au travail pour réussir une carrière professionnelle hors du pays.
Sita Sadio Diarrha, milieu de terrain, a le même rêve. Elle parle de ses grandes ambitions et ne cache pas son désir de devenir footballeuse professionnelle. La jeune fille affirme travailler dur pour atteindre un tel objectif.
Le football féminin compétitif a été introduit en Mauritanie en 2017 avec l’aide des fonds de développement fournis par l’organe directeur mondial du football, le Fifa Forward. La Mauritanie a disputé son premier match international féminin en juillet 2019 contre Djibouti. Un match qu’elles ont perdu, mais gagné le challenge de féminiser le sport roi.