Tunisie: le groupe japonais Yazaki va investir dans de nouvelles unités

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Le 17/01/2019 à 16h10, mis à jour le 17/01/2019 à 16h13

Le groupe nippon Yazaki, leader mondial de la fabrication de câbles automobiles, va accroître ses investissements en Tunisie. Déjà présent à Gafsa et à Bizerte, il compte installer d’autres unités dans le pays, avec, à la clé, la création de 5.000 nouveaux emplois.

Le Japonais Yazaki, leader mondial de la fabrication des composants automobiles, plus particulièrement des faisceaux de câbles, des composants électroniques et d’autres produits de l’industrie automobile, compte renforcer sa présence en Tunisie.

Cette annonce intervient suite à la réception d’une délégation de dirigeants de l’équipementier japonais par le Premier ministre tunisien Youssef Chahed.

Le groupe a annoncé son intention d’investir dans de nombreuses autres unités au sein de plusieurs sites du pays.

Il est ainsi notamment question d’un méga-projet à Nabeul, bâti sur 60.000 mètres carrés, dans la zone industrielle de Sidi Toumi, ou dans la zone industrielle Hached Bou Argoud, lesquels permettront, à terme, la création de 5.000 emplois, dont 500 cadres et techniciens supérieurs.

Cette unité devrait entrer en production en 2020.

Le spécialiste nippon de la fabrication des câbles pour automobiles et produits dérivés est déjà fortement présent en Tunisie, où il dispose d’une grande unité à Bizerte où 4.000 personnes sont employés, ainsi qu'une autre à Gafsa.

Cette annonce intervient quelques mois après celle de Leoni, un des acteurs majeurs du secteur, qui s’est engagé sur un méga-projet de 5.000 emplois en Tunisie, où cet autre fabricant de câbles, allemand cette fois-ci, compte déjà 3 unités capitalisant 14.000 emplois.

C’est dire que la Tunisie, après la période troublée post révolution du Jasmin, revient petit à petit dans les bonnes grâces des investisseurs, notamment ceux du secteur porteur des composants automobiles.

Reste à savoir si Yazaki va investir uniquement dans la fabrication de câbles automobiles et autres composants électroniques, ou si le géant japonais entend diversifier ses investissements en Tunisie, entre autres dans les domaines de l’énergie solaire, de la production de l’électricité, du chauffage et de la climatisation.

Par Moussa Diop
Le 17/01/2019 à 16h10, mis à jour le 17/01/2019 à 16h13