Le gouvernement algérien ne recule pas face à la mobilisation contre le 5e mandat du président Bouteflika. Pire, il fait tout pour casser cette mobilisation, mais en vain.
La dernière tentative est celle annoncée par le gouvernement et se traduisant par la fermeture des universités pour casser le mouvement estudiantin contre le 5e mandat de Bouteflika.
Ainsi, ce samedi, 9 mars 2019, au lendemain de la plus grande mobilisation d’Algériens contre le 5e mandat du président Bouteflika, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a pris la décision de mettre les universités d’office en vacances à partir du dimanche 10 mars courant, tout en rallongeant celles-ci de 15 jours supplémentaires.
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Ainsi, les vacances initialement prévues le 21 mars, et devant durer seulement deux semaines, sont désormais programmées du dimanche 10 mars au 4 avril prochain, soit 24 jours de congés.
A travers cette tentative, les autorités tentent de disperser les étudiants et casser leur mouvement qui commence à prendre l’ampleur. Ainsi, les autorités essayent d’empêcher les étudiants et les professeurs de s’organiser au sein des universités.
Les étudiants s’attendent aussi à la fermeture des cités universitaires pour pousser ceux qui ne sont pas des grandes villes à rentrer dans leurs localités et diminuer la force de leur mouvement.
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Ainsi, le gouvernement essaie d’enrayer les marches imposantes initiées par les étudiants des différentes universités algériennes.
Reste que ces décisions ne pourront pas museler la détermination des étudiants et des citoyens algériens décidés à venir à bout d’un système qui a mis à genou le pays.
Ainsi, les étudiants et les enseignants ont décidé de ne pas prendre de vacances. Ils ont appelé, via les réseaux sociaux, à marcher le dimanche 10 mars dans plusieurs universités du pays.