Algérie: Amnesty International «profondément préoccupée» par les vagues de répression

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Le 11/10/2019 à 17h17, mis à jour le 11/10/2019 à 17h18

Amnesty International Algérie s’est prononcée ce jeudi 10 octobre sur la situation qui sévit dans ce pays. Elle se dit «profondément préoccupée par le climat de répression qui s’est instauré ces dernières semaines».

Amnesty International a déclaré ce jeudi 10 octobre, à travers un communiqué, être «profondément préoccupée par un climat de répression qui s’instaure ces dernières semaines» en Algérie. L’organisation internationale appelle de ce fait le pouvoir militaire en place à «ne pas briser le rêve et l’espoir des Algériennes et des Algériens qui revendiquent pacifiquement et fraternellement un État de droit et des droits humains».

«Amnesty International Algérie est profondément préoccupée par un climat de répression qui s’instaure ces dernières semaines: recrudescence du nombre d’arrestations arbitraires de militants, de journalistes, d’avocats, d’étudiants, ou simples citoyens, en violation flagrante des droits garantis par la Constitution», a tonné la directrice d’Amnesty Algérie, Hassina Oussedik, citée dans le communiqué.

D’après la même source, la directrice d’Amnesty International Algérie a appelé qu’«à la veille du 34e vendredi, nous exhortons les autorités algériennes à libérer toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, d’association ou de réunion pacifique et d’assurer la sécurité des manifestations».

«Les autorités algériennes ne doivent pas briser le rêve et l’espoir des Algériennes et des Algériens qui revendiquent pacifiquement et fraternellement un État de droit et des droits humains», conclut la directrice de l’organisation internationale Hassina Oussedik, citée par le communiqué largement diffusé par la presse algérienne.

L'Algérie vit depuis le 22 février au rythme de mouvements de protestation mais aussi au rythme des vagues d'arrestations dans tous les recoins du pays. L’homme fort du régime, le généralissime Gaid Salah, refuse d’entendre raison pour laisser le peuple algérien décider de son propre sort à travers des élections libres. Pour contrer ce mouvement populaire pacifique et responsable, l’armée ne trouve d’autre échappatoire que les arrestations arbitraires. Mais jusqu’à quand ?

Par Karim Ben Amar
Le 11/10/2019 à 17h17, mis à jour le 11/10/2019 à 17h18