Après Ali Benflis, candidat à la présidentielle algérienne du 12 décembre prochain, et Tayeb Hamarnia, directeur de campagne d’Abdelmadjid Tebboune à Annaba, c’est au tour du candidat islamiste du parti El Bina, Abdelkader Bengrina, qui compte axer sa campagne sur le célibat qu’il considère comme le problème le plus important en Algérie, de subir les foudres des citoyens algériens de Tindouf.
Le président du parti El Bina a été accueilli par des manifestants qui scandaient les slogans du mouvement populaire pacifique algérien: «Vous avez trahi le Hirak, bande de traitres», «Ö Ali, ils ont vendu le pays», «Pas d’élections avec les gangs», etc.
Lire aussi : Vidéo. Algérie: Ali Benflis hué et chassé par les riverains au cri de "bande de voleurs"
Du coup, le candidat qui a indiqué que 11 millions de femmes algériennes sont célibataires et qu’il veut leur trouver une solution, n’est pas resté longtemps dans la salle réservée pour sa rencontre avec «la société civile» et expliquer comment il va trouver des maris à toutes ces femmes.
Face à l’insistance des manifestants que les forces de l’ordre avaient du mal à contenir, le candidat du microscopique parti d’El Bina a été obligé de regagner dare-dare sa voiture pour prendre la fuite sous l’escorte de voitures des forces de l’ordre.
Lire aussi : Vidéo. Présidentielle algérienne: après Benflis, les manifestants ciblent l'équipe de campagne de Tebboune
Ainsi, les manifestants de Tindouf, à l’instar de ceux des autres villes d’Algérie, affichent clairement leur opposition à la présidentielle du 12 décembre prochain que leur a imposé Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée algérienne.