Algérie: un pays à haut risque selon Control Risks

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Le 15/11/2016 à 20h02

L’Algérie est classé parmi les pays à haut risque, selon le rapport cabinet Control Risks et SOS international. Cette étude est basée sur trois types de risque.

Kiosque le360 Afrique: L’Algérie est un pays à haut risque. C’est ce qui ressort de la publication, ce mardi 15 novembre, de l’édition 2017 la Carte mondiale des risques éditée par le cabinet Control Risks, spécialisé dans le conseil sur la sécurité dans le monde, et l’organisme de santé SOS International.

Ce rapport classe l’Algérie parmi les pays à haut risque dans le monde, au même titre que ses voisins du Mali et de la Mauritanie, alors que le Maroc et la Tunisie sont considérés comme des pays à risque moyen.

Pour établir sa carte de risques, les deux organismes se basent sur trois variables : risque voyage, risque médicale et risque routier.

En ce qui concerne le risque voyage, la destination Algérie est considérée globalement comme étant à haut risque. Toutefois, renseigne tsa-algerie.com, concernant les dangers de voyage, «l’Algérie est divisée en plusieurs régions, avec des risques variables, allant de ”moyen” à ”élevé”». Ainsi, Alger, Constantine, Oran, Tlemcen, Annaba et Sétif, ainsi que les régions où on exploite du gaz et du pétrole, «sont classés dans la zone de risque moyen». Par contre, poursuit tsa-algerie.com, «les régions Sud de l’Algérie sont jugées à ”haut risque”». Cette évaluation divergente s’explique par le fait que ces régions connaissent «des manifestations souvent violentes qui peuvent perturber ou viser des ressortissants étrangers», expliquant que «les crimes violents et le terrorisme sont une menace «directe ou indirecte» pour les voyageurs et les internationaux».

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Concernant le risque médical, le pays est placé aussi dans la catégorie des «pays à haut risque». Et pour justifier ce classement, les éditeurs de la Cartes des risques expliquent que si les services d’urgences de base et les soins dentaires ”peuvent” être disponibles, l’accès aux soins spécialisés est «limité».

De même, ajoute tsa-algerie.com, l’étude explique que les médicaments ”de qualité” sont limités? Pire, ”dans certains cas”, «des questions se posent quant à la contrefaçon et l’entreposage des médicaments». Du coup, la présence de certaines maladies comme le choléra, la typhoïde, la dengue et la malaria constituent autant de risques médicaux.

Enfin, au niveau du risque routier, «l’intégralité de l’Algérie est également classée parmi les territoires à risque ”élevé”», à cause de qualité de la législation, la faiblesse des contrôles, les standards de sécurité des véhicules et les infrastructures dont la qualité varie d’une région à une autre.

Par Karim Zeidane
Le 15/11/2016 à 20h02