Plus de 8 algériens sur 10 se disent prêts à quitter l’Algérie et partir travailler à l’étranger. C’est ce qui ressort d’une enquête effectuée par le cabinet international de conseil en gestion d’entreprise, Boston Consulting Group (BCG), 84% des Algériens sondés seraient prêts à émigrer pour un emploi à l’étranger. En clair, la quasi-totalité de la population algérienne rêve de quitter l’Algérie. Seuls 16% des personnes sondées souhaitent rester travailler en Algérie.
C’est une enquête dont les résultats sont lourdes de sens et qui donne une idée claire sur le mal être des Algériens assis pourtant sur des ressources naturelles (pétrole, gaz, phosphates, etc.) exceptionnelles.
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En effet, selon les résultats de l’enquête, plusieurs raisons sont justifiées par ceux qui souhaitent quitter le pays: travailler, acquérir de l’expérience, bénéficier de meilleures opportunités de carrière, élargir leur expérience personnelle et profiter d’un meilleur niveau de vie.
Parmi les pays où les Algériens souhaitent émigrer figurent, bien évidemment le Canada, la France, l’Allemagne et les Emirats arabes unis, le Royaume-Uni et la Belgique.
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Les résultats de l’enquête sont d’autant plus inquiétants que celle-ci intervient au moment où l’Algérie accomplit des progrès en matière d’attractivité de talents et de cadres internationaux en passant de la 114e place en 2014 à la 83e place en 2018 dans un classement comprenant 197 pays.
Reste que si les algériens souhaitent quitter leur pays pour aller travailler ailleurs, leur pays constitue aussi une destination ciblée par des cadres étrangers dont des Français, Tunisiens, Béninois et Saoudiens.