Pour ce mardi 14 avril, ce sont 87 nouveaux cas qui ont été recensés en Algérie durant les dernières 24 heures. Ce qui porte le total de cas confirmés depuis l’apparition de la pandémie du Covid-19 en Algérie à 2070. L’Algérie devient le troisième pays du continent africain, après l’Afrique du Sud et l’Egypte à passer le cap des 2000 cas confirmées au Covid-19.
Globalement, le confinement partiel a porté ses fruits avec la baisse des cas de contagions, notamment à Blida, ville foyer de l’épidémie en Algérie. Preuve de ce succès, 31 régions du pays n’ont pas enregistré un seul cas de Covid-19 lors de la journée du mardi 14 avril.
Du côté des décès, 13 nouveaux décès ont été enregistrés ce mardi 14 avril, c’est un chiffre en net recul par rapport à la moyenne qui tournait autour de 20 morts au cours de ces derniers jours. Du coup, ce sont au total 326 décès qui ont été enregistrés en Algérie depuis l’apparition du premier cas dans le pays.
Lire aussi : Algérie: les barres des 300 décès et 600 guéris franchies
Par ailleurs, les guérisons continuent à croitre à un rythme élevé avec 90 nouveaux cas guéris portant le total à 691 cas rétablis. Ce qui en fait le pays africain ayant enregistré le plus grand nombre de personnes ayant guéri du coronavirus au niveau du continent.
Ces guérisons s’enchainent depuis que l’Algérie a adopté le protocole thérapeutique à base de chloroquine qui a été depuis généralisé à tous les malades suite aux excellents résultats obtenus lors des traitements des malades du Covid-19 en Algérie.
«Grâce à l’utilisation de la chloroquine et à la prise de conscience de la population, il y a une stabilité de la pandémie», a souligné le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, avant d’ajouter: «nous sommes optimistes et actuellement, nous ne sommes plus dans la situation connue au début».
Lire aussi : Algérie. Coronavirus: les médecins critiquent l'insuffisance de kits de test
En dépit de ces évolutions positives, les spécialistes algériens appellent à la prudence. Et sur la polémique de dépistage massif prôné par certains spécialistes, les responsables du secteur sanitaire algérien jugent que ce n’est pas vraiment une nécessité, mettant davantage l’accent sur la prévention, notamment sur le confinement.
«Quelle que soit la stratégie de dépistage, le confinement reste le meilleur moyen de freiner la transmission du virus», a souligné Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, cité par l’agence officielle APS, ajoutant que le confinement à l’échelle large «est une stratégie de contrôle du virus», car «il réduit le nombre de contacts et donc le nombre de personnes contaminées par un sujet positif».