Le Cameroun va recruter 12.000 instituteurs durant les cinq prochaines années. Quelque 3.000 enseignants de la maternelle et du primaire seront ainsi recrutés dès la rentrée scolaire en septembre prochain.
L’opération va se poursuivre l’année suivante, et ainsi de suite, jusqu’à ce que ce nombre soit atteint. Ce recrutement s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC), financé par la Banque mondiale (BM) à hauteur de 75 milliards de francs CFA.
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Les conventions relatives à cette opération de recrutement massif ont été signées le 9 avril dernier à New York entre l’institution de Bretton Woods et le Cameroun, représenté par son ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, a indiqué, lundi dernier à Yaoundé, Elisabeth Huybens, la représentante de la BM au Cameroun.
Selon le coordonnateur général du PAREC, le gouvernement fixera les modalités de ces recrutements le moment venu.
Ce programme vise également la formation des enseignants à la maîtrise de nouveaux curricula, la distribution de manuels didactiques aux enfants, le développement du prêt scolaire communautaire en zone rurale mais aussi l’appui aux réfugiés, indique le ministère de l’Education de base dans un communiqué.
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Le PAREC vient ainsi remplacer le Programme d’amélioration de l’équité et de la qualité de l’éducation (PAEQUE), qui avait notamment permis de recruter 9.000 instituteurs.
Ce nouveau programme, comme le précédent, vise à résorber le déficit en enseignants dans certaines localités du pays, où ces derniers refusent souvent de prendre leur poste après leur affectation, ou disparaissent, purement et simplement, peu de temps après leur prise de service.