Cameroun: le taux de pénétration du téléphone mobile atteint la barre de 83%

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Le 22/08/2018 à 08h32, mis à jour le 23/08/2018 à 13h59

Le taux de pénétration du téléphone mobile a connu une évolution importante, passant de près de 12% en 2005 à environ 83% en 2016. Cette évolution découle notamment de l’arrivée d’un quatrième opérateur et de l’introduction des services 3G depuis 2014, selon le ministère des Télécommunications.

La téléphonie mobile a connu une percée significative ces dix années au Cameroun. Selon les données officielles, l’on note ainsi une «évolution importante» du taux de pénétration de la téléphonie mobile dans le pays. Celui-ci est en effet passé d’environ 12% en 2005 à près de 83% en 2016.

L’information est contenue dans l’annuaire statistique des télécommunications et TIC au Cameroun, le premier document du genre dévoilé le 7 août 2018 à Yaoundé, la capitale. Il s’agit «d’un document de synthèses statistiques qui vient répondre à un besoin important en statistiques en rapport avec le secteur des télécommunications et TIC», explique le ministère des Télécommunications qui a réalisé cet annuaire avec l’appui technique de l’Institut national de la statistique (INS).

Le document indique que l’offre en téléphonie mobile s’est améliorée avec l’arrivée d’un quatrième opérateur en 2012, le vietnamien Viettel qui opère dans le pays à travers sa filiale camerounaise Nexttel. A cela, il faut ajouter l’introduction des services 3G depuis 2014.

Conséquence: plus de 20 millions d’abonnements ont été enregistrés pour la seule année 2016, les plus grands bénéficiaires étant les opérateurs sud-africains MTN et français Orange. Par ailleurs, le pourcentage du territoire couvert par les réseaux mobiles (2G et 3G) est également en augmentation depuis 2006, apprend-on. Ainsi, depuis trois ans par exemple, plus de la moitié du territoire est couverte par le réseau 2G de MTN et environ 36% (en 2016) par celui de Viettel.

Du côté du gouvernement, on se félicite ainsi de la mise sur pied de l’annuaire statistique des télécommunications et TIC au Cameroun qui permettra désormais d’avoir des données fiables sur la demande et l’offre des services et des produits de télécommunications, sur les télécommunications et l’économie nationale, ainsi que sur le trafic des télécommunications et la sécurité des systèmes d’information.

Bien plus, «grâce à cet annuaire, le Cameroun sera désormais plus visible au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT) qui appréciera mieux les efforts réalisés par le Cameroun dans ce domaine», affirme la ministre des Télécommunications, Minette Libom Li likeng.

Par Tricia Bell (Yaounde, correspondance)
Le 22/08/2018 à 08h32, mis à jour le 23/08/2018 à 13h59