La découverte d'un important gisement de gaz au niveau du bloc Zohr semble avoir donné de l’appétit aux majors du secteur pétrolier en terre égyptienne.
Ainsi, après 10 milliards de dollars d’investissements enregistrés en 2017-2018, le ministre égyptien du Pétrole table sur un volume d’investissement de l’ordre de 11 milliards de dollars au titre de l’exercice financier 2018-2019 en cours.
Ces investissements ont permis la mise en œuvre de 3 projets majeurs. Il s’agit de la seconde phase du gisement Zohr, le projet gazier North Alexandria et la phase 9B des gisements de Borollos.
La hausse des investissements s’explique par la volonté des partenaires étrangers à accélérer le processus d’exploitation de ces différents projets gaziers.
Pour ces différents projets, le gouvernement égyptien et ses partenaires étrangers mettent en place des méthode et des technologies modernes qui permettent de réduire le nombre de puits tout en contribuant à augmenter la production.
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Parallèlement à l’exploitation des gisements de gaz découverts, le gouvernement égyptien déploie ses efforts avec ses partenaires pour explorer de nouvelles ressources gazières dans les eaux profondes de la Méditerranée et au niveau du Delta du Nil.
Ces investissements et les nouvelles explorations pétrolières et gazières entrent dans le cadre de la volonté du gouvernement égyptien d’accroître sensiblement la production des hydrocarbures du pays.
Ainsi, concernant le domaine gazier, grâce aux investissements et aux découvertes potentielles attendues des nouvelles explorations, l’Egypte compte accroître sa production à hauteur de 8 milliards de pieds cubes par jours d’ici 2021.
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A ce titre, il faut souligner que le groupe italien Eni, à l’origine de la découverte du champ gazier de Zohr en 2015, compte faire passer sa production à 2 milliards de pieds cubes à fin 2018, contre 350 millions de pieds cubes fin 2017.
Cette production devrait atteindre 2,7 milliards de pieds cubes par jours au niveau de ce champ en 2019, pour représenter à lui seul 50% de la production gazière égyptienne. Ce méga champ gazier recèle des réserves importantes, estimées à 30 billions de pieds cubes de gaz.