«Au niveau technique et administratif, les choses avancent bien, avec l’aide des autorités camerounaises et régionales. Nous sommes très heureux. Nous sommes dans le bon calendrier. Nous pensons que les choses vont aboutir dans les bonnes conditions», déclare, optimiste, Boris Joseph, directeur général du groupe BPCE, alors qu'il venait d’être reçu par le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze,
Selon le site Investiraucameroun.com., les deux hommes ont discuté du processus de l’évolution de l’actionnariat de la Bicec, lequel sera marqué par le départ prochain de son actionnaire majoritaire, le groupe français BPCE, qui contrôle actuellement 68,5% du capital de la banque camerounaise.
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En effet, l’Etat du Cameroun est actionnaire de la Bicec à hauteur de 17,5% et le ministère des Finances, en tant qu’autorité monétaire, détient un droit de regard sur l’évolution de l’actionnariat de la banque, l’une des plus importantes du Cameroun.
Le reliquat du capital est détenu par des actionnaires privés camerounais (7,50%), le personnel de la Bicec (5%) et une banque italienne, Instituto centrale delle banche populari (1,5%).
Outre le fait que les autorités camerounaises souhaitent voir la banque poursuivre sa politique de financement de l’économie camerounaise, elles veulent également s’assurer «des conditions de stabilité du personnel de la banque», après sa reprise par le groupe marocain, la Banque centrale populaire (BCP).
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A titre de rappel, le groupe français BPCE avait annoncé son intention de se désengager de certaines de ses filiales africaines.
BPCE était entré, en septembre 2018, en négociation exclusive, pour la cession de ses actifs africains, avec la Banque centrale populaire marocaine, dont il est actionnaire minoritaire.
Cette cession permettra à la Bicec de s’adosser à un groupe bancaire panafricain disposant d’une solide expérience dans le domaine bancaire, et en mesure de développer davantage son activité au Cameroun.