La Cameroon Airlines Corporation (Camair-co), la compagnie aérienne nationale du Cameroun, veut renflouer sa flotte. Le 25 septembre dernier, une délégation camerounaise conduite par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, par ailleurs président du conseil d’administration de Camair-Co, a visité l'usine d'assemblage des Airbus A220 à Mirabel, en banlieue de Montréal (Canada).
Une visite effectuée en marge de la 40e assemblée générale de l’Organisation de l’aviation civile (OACI) qui se tenait jusqu’au 4 octobre au siège de l’institution à Montréal.
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Le membre du gouvernement, qui était pour la circonstance accompagné du Haut-commissaire du Cameroun au Canada, du représentant du Cameroun à l'OACI et des directeurs généraux de la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA) et de Camair-Co, a pu s’imprégner des capacités techniques, opérationnelles et commerciales de la gamme des Airbus de la famille A220 (A220-100, A220-200 et A220-300), conçus par le constructeur aéronautique européen Airbus en partenariat avec l’avionneur canadien Bombardier.
«Il est important de noter que d’un point de vue technique et opérationnel, ces avions offrent une capacité de 100 à 150 sièges, une réduction de consommation en carburant de 20% et une réduction des coûts de maintenance estimée à près de 25% comparativement aux aéronefs de même type», indique l’autorité aéronautique camerounaise sur son site Internet.
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«Par ailleurs, lesdits aéronefs sont adaptés pour des vols domestiques régionaux et intercontinentaux», poursuit la structure, chargée notamment de la supervision de la sécurité et de la sûreté de l'aviation civile et de la négociation, aux côtés des pouvoirs publics, des accords aériens et de la gestion de ces accords en vigueur.
Selon Airbus en effet, la famille des A220 représente les avions les plus efficients de leur catégorie, avec un coût par déplacement peu élevé, ainsi que les plus bas niveaux de bruit pour tout avion commercial en production.
En plus de répondre à la demande croissante du marché mondial pour de plus petits appareils de ligne monocouloirs, ces appareils sont composés à plus de 99% des mêmes pièces et nécessitent la même qualification de type de pilotes, simplifiant l'ajout de l’A220 à la flotte d'une compagnie aérienne, selon la même source.
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Cette visite a notamment permis de relancer les négociations entamées dans le passé par l’Etat camerounais avec le constructeur Airbus en vue de la location ou de l’achat de ses aéronefs. A ce sujet, le ministre des Transports rassure quant à la poursuite desdites négociations par le directeur général de Camair-Co, Louis Georges Njipendi, en vue de mener à terme ce projet.
Camair-Co dispose actuellement de six avions: un Boeing 767-300 baptisé «Le Dja», deux Boeing 737-700, deux avions chinois MA60 et un Q400. Quatre de ces appareils sont cloués au sol pour diverses raisons.
