Cette mesure a été actée, lundi, lors du sommet extraordinaire par visio-conférence, des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union qui regroupe 8 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).
Selon la déclaration rendue publique à l’issue de cette session présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara, cette décision a été prise sur recommandation du Conseil des ministres, en sa session extraordinaire tenue par visioconférence, le 20 avril 2020.
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Il exhorte les Etats membres à poursuivre la mise en œuvre de politiques budgétaires permettant un retour à la consolidation budgétaire après la crise.
Les chefs de l’Etat ont demandé aux ministres de leur rendre compte, au cours de ses prochaines sessions, de l’état d’évolution de l’impact de la pandémie du Covid-19 sur les économies des Etats membres de l’Union.
Le Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité mis en place depuis 2015 pour parvenir à une harmonisation des indicateurs macroéconomiques, fin 2019, impose un taux d’inflation annuel moyen à 3%, et des plafonnements, dès le 1er janvier 2020, du déficit budgétaire de chaque Etat à 3% de son PIB et du ratio d’endettement à 70%.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont réunis en session extraordinaire, par visio-conférence, ce lundi, sur la pandémie du nouveau coronavirus, sous la présidence du président ivoirien, Alassane Ouattara.
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A l’ouverture des travaux, ils ont observé une minute de silence pour ’’exprimer leur compassion et condoléances aux citoyens de l’Union, victimes’’ de la pandémie.
Le président ivoirien annonce que ’’le taux de croissance moyen prévu en 2020 qui était de 6,6 % pourrait connaître une chute de 4 points de pourcentage pour tomber à 2,7.
Il indique même que les économies de l’Union "pourraient entrer en récession’’, si la pandémie devait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2020.