Afrique du Sud: Julius Malema accuse Zuma et Dlamini-Zuma de dévolution monarchique

S'exprimant devant des seniors à Seshego dans le Limpopo, le jeune leader des Combattants de la liberté économique (EFF), Julius Malema, n'a pas trouvé des mots assez durs pour qualifier la succession qui se prépare à la tête de l'Afrique du Sud. Il a accusé Jacob Zuma de tout faire pour que son ex-femme, Nkosazana Dlamini-Zuma, lui succède afin que se perpétue l'héritage des Zuma à la tête de l'Afrique du Sud. Ici, l'allusion est faite à la corruption dont le président Zuma est accusé à plusieurs reprises par la justice de son pays. 

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"L"Afrique du Sud n'est pas une monarchie, et les Zuma ne sont pas une famille royale", a-t-il martelé en Nkosa, la langue locale. "Acutellement, ils veulent que Dlamini-Zuma prenne la place de son ex-mari, comme s'il s'agissait d'une famille royale. Nous devons rejeter tout ce qui touche de près ou de loin aux Zuma", dénonce-t-il. "Zuma veut confier ce pays à un membre de sa famille et il s'agira d'une continuation du scandale des Gupta". Il convient de rappeler que les Gupta sont une riche famille d'origine indienne qui a été accusée d'influencer la nommination ou la destitution de ministres.

Dlamini Zuma, qui est actuellement la présidente de la Commission de l'Union africaince brigue la présidence du parti présidentiel, l'African National Congres (ANC). C'est pour elle le moyen de plus sûr de remplacer Jacod Zuma à la présidence sud-africaine. La jeunesse et les femmes de l'ANC ont appelé à ce qu'elle soit la candidate de l'ANC aux prochaines présidentielles pour remplacer Zuma.