La ville, qui accueille chaque année des millions de touristes, a déjà mis en place de strictes mesures de rationnement, aussi bien dans les hôtels que pour les particuliers, pour tenter de retarder l'échéance du "Jour Zéro" ou jour sans eau.
Elle a, entre autres, interdit les plongeons dans les piscines municipales et menacé de poursuivre devant les tribunaux les propriétaires qui consomment plus de 87 litres d'eau par jour.
Au cours de la semaine écoulée, seuls 39% des quelque 3,5 millions d'habitants de l'agglomération ont réussi à rester sous ce seuil, selon les autorités locales.
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"La consommation quotidienne moyenne du Cap est toujours trop haute. Elle a même progressé de 578 à 618 millions de litres par jour", a déploré mardi la maire Patricia de Lille, en annonçant que la date du "Jour Zéro" était avancée de vingt-quatre heures.
Selon Mme de Lille, cette consommation quotidienne doit être inférieure à 500 millions de litres d'eau pour repousser le jour où les robinets de la ville ne couleront plus.
Depuis des mois, le niveau des barrages qui alimentent la ville n'a cessé de baisser. Il n'atteignait cette semaine que 28,7% de son niveau normal en cette période d'été austral, particulièrement chaude et sèche dans la région cette année.
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Tenue par l'opposition, la municipalité du Cap est critiquée pour ne pas avoir pris de mesure de rationnement plus tôt.
Toute l'Afrique australe a subi ces dernières années une très forte sécheresse, aggravée par le phénomène météorologique cyclique El Niño. Mais de très fortes pluies ces derniers mois ont permis à l'essentiel de la région de refaire ses précieuses réserves d'eau.
La région du Cap a toutefois fait exception, qui reçoit l'essentiel de ses précipitations pendant l'hiver austral.