Niger: la volaille, la reine des tables de l'aïd el fitr

VidéoAu Niger, les jours ayant précédé la fête du ramadan célébrée ce 1er mai dans le pays, les populations ont convergé vers les marchés de volaille pour s’approvisionner. La volaille constitue l’une des viandes les plus partagées et dégustées pendant la fête.

Le 01/05/2022 à 10h04

Dans l’un des marchés à volaille de la capitale nigérienne que nous avons visité, c’est l'effervescence. Au Niger la volaille constitue la viande la plus prisée dans la préparation des mets le jour de la fête de ramadan. On trouve ici les poulets et pintades venus de la sous-région et ceux issus de l’élevage local. A quelques jours de la fête du ramadan, les revendeurs se sont approvisionnés pour satisfaire la demande sans cesse croissante.

«Nous avons amené aujourd’hui près de 6 000 poulets et c’est presque terminé. Demain on a encore amené près de 3 000 à 4 000 poulets. Les prix des poulets varient de 2500 FCFA à 8000 FCFA», indique Ousseini Moussa, vendeur de volaille.

A Niamey, plusieurs points de vente de fortune ont vu le jour. Ils ont pour objectif de créer une certaine proximité et rendre plus accessible la volaille aux populations. Ces prix diffèrent d’un point à un autre. Abordable à certains endroits, trop chère pour d’autres, les avis sont mitigés.

«Je suis venu chercher la volaille, elle est disponible mais les prix sont élevés avec les prix qui atteignent les 8 000 FCFA, environ 11 euros», déclare Ibrahim Zalari.

«La disponibilité de la volaille ne fait aucun doute. J’en ai acheté une vingtaine à raison de 3000 fcfa, soit 5 euros, le poulet et pour ce qui est de la pintade le prix varie entre 4000 FCFA et 4500 FCFA», explique Amadou Abdoul Salam, un client rencontré dans le même marché.

Le Niger importe la majeure partie de sa volaille, notamment du Burkina Faso et du Nigeria pour couvrir ses besoins, malgré l’existence dans le pays de plusieurs fermes avicoles 

Par Aboubacar Sarki (Niamey, correspondance)
Le 01/05/2022 à 10h04