Les fonctionnaires en service à Bouna depuis plus de 20 années et quelques habitants d'une certaine génération regrettent encore cette période où cette volaille se vendait comme de petits pains, «On pouvait même en avoir à 1000 francs», a regretté au passage, un retraité.
Aujourd'hui, la flambée du prix de la pintade à Bouna semble avoir plusieurs origines dont l'orpaillage comme tente de l'expliquer le vendeur de volailles Hien Dao.
«Depuis la découverte de sites d'or, nos grands clients sont les orpailleurs. Quand ils arrivent, ils achètent toutes les pintades et ils repartent en brousse. Les pintades toujours sollicitées et devenant rares pour nous-mêmes, nous oblige donc à augmenter le prix du peu que avons», a-t-il justifié.