Ce 14 septembre 2017, le président de la République, Paul Biya, a signé un décret habilitant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, à signer avec la Standard Chartered Bank de Londres, une convention de crédit.
D’un montant de 112.690.355 dollars US, soit environ 62.552.697.155 francs CFA, celle-ci concerne le financement du projet de réhabilitation et d’extension du stade de la Réunification à Douala. Le projet englobe également son annexe ainsi que les infrastructures connexes, y compris les frais financiers. Cette infrastructure fait partie de celles retenues dans le cadre de l’organisation par le Cameroun, de la coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019.
Lire aussi : Vidéo. CAN 2019: visite guidée au coeur des infrastructures camerounaises
Construit dans le cadre de la CAN 1972, la première et l’unique que le pays a abrité jusqu’ici, le stade de la Réunification ploie aujourd’hui sous le poids de l’âge. Bien qu’abritant des matchs du championnat professionnel, il est dans un état de délabrement avancé. Les travaux, qui seront effectués par une entreprise canadienne, permettront à l’ouvrage de s’offrir une cure de jouvence pour le mettre aux normes internationales.
D’une capacité de 50.000 places environ, le stade de la Réunification devrait ainsi être ramené à 40.000 places assises. Les travaux sont prévus pour durer une dizaine de mois environ.
Lire aussi : Vidéo. CAN 2019: alors que ça chauffe entre le Cameroun et la CAF, Issa Hayatou réagit
A Douala, parmi les autres infrastructures sportives concernées par la CAN 2019, il y a aussi le stade de Japoma, en cours de construction par des partenaires turcs. Selon les ingénieurs en charge des travaux, ceux-ci sont évalués actuellement à 20%. Chiffre donné il y a quelques jours, lors d’une descente sur le terrain effectuée par le Comité de site du Littoral, dont dépend la ville de Douala.
A Yaoundé, la capitale, les premiers matériaux préfabriqués pour le stade d’Olembé, construit par l’Italien Piccini sont attendus ce mois de septembre au port de Kribi. En attendant la première visite d’inspection de la Confédération africaine, l’Etat camerounais s’évertue à accélérer les travaux des infrastructures destinées à abriter la CAN 2019.